Un dimanche après-midi, elle prit son pistolet 22 long rifle et se logea une balle dans la tempe.

La balle perça à peine la boite crânienne, une erreur de dosage de poudre.

La suicidée au cerveau endommagé, survécu, enfermée dans ses électrodes de cuivres

et fut une attraction durant de nombreuses année dans un petit cirque canadien.

Lorsqu’elle créa LISA PUNG avec CHÖD, elle prit la fonction de raconteuse.

La raconteuse débitait ses contes merveilleux aux artistes déprimés.

Elle savait en improviser pour chacune des âmes à qui elle les destinaient.

En échange on lui remontait le mécanisme de la petite boîte à musique

qui calmait ses maux de tête insoutenables.

Depuis, la raconteuse a arrêté la morphine

et raconte toujours encore et encore des histoires magnifiques et cristallines.

Elle n’eut plus jamais envie de se suicider, dit-on !